Escroquerie aux manuscrits anciens : cinq ans de prison ferme pour le fondateur d’ARISTOPHIL
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Par jugement rendu le jeudi 11 décembre 2025, le tribunal correctionnel de Paris a condamné le fondateur de la société ARISTOPHIL à cinq années d’emprisonnement ferme, avec mandat de dépôt à effet différé, pour des faits d’escroquerie et de pratiques commerciales trompeuses.
ll lui était reproché d’avoir, entre 2009 et 2015, commercialisé plus de 130 000 manuscrits originaux à des valeurs très largement surévaluées et sans rapport avec les prix du marché. Présentés comme des placements sécurisés et fortement rémunérateurs, ces investissements ont en réalité conduit près de 18 000 investisseurs à alimenter un modèle économique non viable, assimilable à un système de type Ponzi. Pour une grande partie d’entre eux, les pertes financières ont été considérables. Les fonds collectés sont estimés à près d’un milliard d’euros.
L’expert-comptable de la société a également été condamné à une peine de deux ans d’emprisonnement, dont un an assorti d’un sursis probatoire. Cinq autres prévenus — parmi lesquels un notaire, un universitaire et des gestionnaires de patrimoine — ont été condamnés à des peines d’un à deux ans d’emprisonnement avec sursis probatoire pour pratiques commerciales trompeuses.
L’ensemble des condamnés a été tenu à l’obligation d’indemniser les victimes.
Cette décision constitue une avancée majeure pour les parties civiles après 10 années de combat judiciaire.
Le cabinet GOSSET LASEK ESCLATINE AVOCATS, représenté notamment par Cyril Gosset et Hugo Lemoine, est fier d’avoir assuré, aux côtés de Philippe JULIEN et Laura Amiech-Carré du cabinet PDGB Avocats, la défense des intérêts de plus de 600 parties civiles, aux côtés de l'association ADILEMA, dans ce dossier hors norme.
